Je pars après le bureau, Christian doit monter + tard mais je dois rentrer pour 20 h à Pau, pas de covoiturage ce coup ci.
Je monte aussi vite que la chaleur me le permet, décolle, ça secoue sévère juste après puis ça monte sur la pente,

je passe par dessus les vaches en prenant soin de ne pas les effrayer

La remontée sur la crête du Toussau est fantastique, le nuages sur le Jaout me tends les bras,tout est facile, j'ai envie de filer vers la vallée d'Aure pour remercier NERVURES de faire des voiles qui offrent autant de plaisir,

Bon ce soir rdv avec le demi dieu du paralpinisme pyrénéen, il comprendra si je traîne.
Je reviens en arrière puis finalement me dit que je vais passer par le coigt de Jaut pour aller au SESERITE, je suis haut ça va passer, c'est cool

Eh bin non je me fais contrer par ce satané truc d'Est qui sévit dans ce coin, prend une décision à la C.. et manque le passage du col de coutchet à 2 m d'altitude prés.
"Posé" vent de cul 15/20km/h = glissade je me retrouve avec une main dans la bouse de vache fraiche.
Bon faut re-décoller maintenant, Versant port d'Aste je vais voir : c'est cuit ça dégouline de l'arrière trop fort. Pas envie de plier pour redescendre à pied...
Une solution décoller dans la combe du col de coutchet face au Nord en profitant du dynamique qui descend à moitié en travers, le tout au dessus des arbres.
Un truc qu'il faut pas faire...
Déco, je m'accroche, tient la voile, je garde le maxi de vitesse au cas où, après 1minute interminable je vois la sortie par le col avant la falaise au vautour, c'est bon ça passe, tellement tendu que je hurle de joie une fois passé.
Il est 20h je suis à la bourre, ça monte toujours l'aubisque est à portée mais bon tant pis je descend en 360 ; marche pas même à fond d'accélérateur.
360+oreille extérieur ça descend enfin, Christian monte à la "fraîche"
Petit vol mais énorme plaisir.